1ére visite officielle de Sarkozy en Chine - article 2
Alors que le président français a entamé sa dernière journée en Chine, sa visite d'Etat est déjà un succès retentissant. Même la presse chinoise ne manque pas d'éloges envers Nicolas Sarkozy, qualifiant sa diplomatie de « réaliste » contrairement celle de l'Allemagne, pointée du doigt pour sa soi-disant « diplomatie des valeurs », en référence à ses critiques intenses liées aux droits de l'homme et son invitation récente du Dalaï-Lama.
Mardi, Nicolas Sarkozy s'est exprimé sur le transfert des technologies. Alors que lundi, pour 20 milliards d'euros de contrats commerciaux ont été signés, le président a affirmé ne pas craindre ces transferts. « Sur le nucléaire, nous allons faire une entreprise commune. Les transferts de technologie ne me font pas peur [...] Nous voulons accompagner votre développement, c'est un accompagnement gagnant-gagnant, nos meilleures technologies nous les partagerons avec vous... Choisissez la France comme partenaire ! [...] Je ne suis pas venu pour proposer un contrat, mais pour vous convaincre qu'on a besoin de vous », a-t-il déclaré à l'Université Qinghua
Le discours de Nicolas Sarkozy à l'Université Qinghua était amplement orienté vers le changement climatique. « La Chine et la France doivent montrer au monde le chemin », a-t-il déclaré devant un millier d'étudiants.
Les deux pays ont alors annoncé l'établissement d'un partenariat stratégique global pour lutter contre le changement climatique.
Le président Français a également défendu l'idée d‘une taxe carbone « aux frontières de l'Union européenne, à l'égard de pays qui ne se doteraient pas de règles contraignantes de réduction des émissions de gaz à effet de serre ».
Le chef de l'Etat souhaite que la France soit « au premier rang de la coopération industrielle et intellectuelle avec la Chine ». C'est ainsi qu'il a présenté sont souhait devant une communauté d'un millier de Français rassemblés à Dashanzi (Beijing) lundi après-midi.
Qualifiant les français à Beijing de « pionniers », Nicolas Sarkozy a souligné l'importance de gagner des parts de marché en Chine. « Le marché chinois, c'est 1,3 milliard de consommateurs potentiels, donc c'est bien ici qu'il faut gagner des parts de marché [...] C'est bien sur les marchés dits émergents qu'on a une chance pour la croissance française » a t-il déclaré au dernier jour de sa visite.